Hubert Coudanne : un homme attaché à la réussite des étudiants
Le 4 décembre dernier, Hubert Coudanne, ancien président de l’université Paris-sud, disparaissait à l’âge de 91 ans. La Conférence des présidents d’université rend hommage à l’homme qui dirigea la CPU, de 1986 à 1988. Christian Forestier, aujourd’hui conseiller en charge de la formation professionnelle à la CPU, se souvient d’un homme « extraordinaire », ayant toujours à cœur « d’œuvrer avec les autres pour la défense de l’Enseignement supérieur ».
C’est une personnalité qui aura marqué le paysage de l’enseignement supérieur pendant près de trente ans. Né le 15 janvier 1924, Hubert Coudanne fut un résistant engagé pendant sa jeunesse. Après des études à l’Ecole Normale Supérieure de Cachan, il fut nommé professeur des universités à l’université Paris-sud, dont il dirigea la destinée de 1983 à 1988. Pour Christian Forestier, Hubert Coudanne s’était particulièrement engagé dans deux actions durant sa carrière professionnelle : « la démocratisation de l’enseignement supérieur » et la « réussite des étudiants dans le premier cycle ».
Hubert Coudanne participa à la création de l’Institut Universitaire de Technologie d’Orsay. Directeur du département de chimie durant de longues années, son action fut déterminante pour le développement des IUT de chimie et plus généralement pour l’essor des IUT en France.
De 1983 à 1988, il fut élu président de l’université Paris-sud : « c’était un grand président, qui avait à cœur de favoriser la réussite des étudiants de premier cycle ». C’était un « précurseur » car, à cette époque, « peu d’universités étaient investies sur le sujet ».
Peu après avoir dirigé la CPU, il fut, en 1991, nommé conseiller spécial chargé de l’Enseignement supérieur, auprès du secrétaire d’État chargé de l’Enseignement technique, Jacques Guyard. Ce fut à cette époque qu’il travailla, en étroite collaboration avec Christian Forestier, alors recteur de l’académie de Créteil, à la création des quatre universités d’Ile-de-France : Marne-la-Vallée, de Cergy-Pontoise, d’Evry et de Versailles.
La CPU rend hommage à l’un des siens et salue la carrière exceptionnelle d’une personne qui changea durablement le visage de l’Université.
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