L’Université aujourd’hui

L’Université aujourd’hui

Réparties sur l’ensemble du territoire, y compris dans les collectivités d’Outre-mer, les 74 universités françaises offrent un enseignement de qualité et diplômant dans tous les champs de la connaissance : droit-économie-gestion, lettres-langues-arts, sciences humaines et sociales et sciences-technologie-santé. Elles accueillent 1 713 000  étudiants, soit 57 % des étudiants de l’Enseignement supérieur.

Une mission d’intérêt général

Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP), l’Université est à la fois une collectivité intellectuelle, porteuse d’une culture savante, une communauté humaine, et une institution juridique.

Régies par l’article L123-3 (lien vers l’article de loi), ses missions sont les suivantes :

  • La formation initiale et continue tout au long de la vie ;
  • La recherche scientifique et technologique, la diffusion et la valorisation de ses résultats au service de la société ;
  • L’orientation, la promotion sociale et l’insertion professionnelle ;
  • La diffusion de la culture humaniste, en particulier à travers le développement des sciences humaines et sociales, et de la culture scientifique, technique et industrielle ;
  • La participation à la construction de l’Espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche ;
  • La coopération internationale.

L’organisation des études

L’Université s’adresse à tous, jeunes adultes en formation initiale, comme adultes en formation continue.

Dans le cadre de l’harmonisation des systèmes d’enseignement supérieur européens, le cursus universitaire français s’organise, depuis 2003, autour de trois diplômes nationaux : la Licence, le Master et le Doctorat. Correspondant respectivement aux trois, cinq et huit années d’études à l’Université, les trois grades sont reconnus dans toutes les universités de l’espace européen. Leur organisation, sous la forme de crédits ECTS (European Credits Transfert), facilite la reconnaissance des qualifications, permet les équivalences et développe la mobilité internationale.

La Licence s’effectue en trois ans. Non sélective, elle est néanmoins conditionnée par l’obtention du baccalauréat, même si d’autres voies sont possibles, comme l’obtention d’un Diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU) ou d’une capacité en droit.

Second grade du système LMD, le Master est accessible, à la suite d’une sélection, aux étudiants ayant validé leur Licence, ou équivalant. Pendant deux ans, l’étudiant peut suivre soit un cursus Recherche en vue d’une poursuite dans le Doctorat, soit un cursus professionnalisant, ponctué par des stages, en vue d’une insertion dans le monde du travail.

Encadré [L’Université bénéfice de très bons taux d’insertion professionnelle, qui s’élèvent à 90 % pour les diplômés de Master et 92 % pour les Licences professionnelles, avec des niveaux de salaires comparables aux autres formations supérieures.]

Réalisé en trois ans minimum, le Doctorat est le plus haut grade du système LMD. Il est centré autour de la rédaction d’une thèse d’Etat[DH1] , et son accès est réservé aux titulaires d’un Master 2. A l’issue de la soutenance de la thèse devant un jury, l’étudiant devient Docteur, porte d’entrée vers l’Enseignement à l’Université, ou vers la Recherche publique ou privée.

A l’Université, Recherche et Formation sont liées

La spécificité de l’Université, et le cœur de son identité, est que l’enseignement y est adossé à la recherche. A ce titre, l’Université rassemble des personnes dont la carrière est partagée entre ces activités : les 55 000 enseignants-chercheurs.

Les universités accueillent dans leurs laboratoires, en articulation avec les organismes de recherche (CNRS, INSERM, CEA…), la majeure partie de l’activité de recherche française, fondamentale et appliquée, dans tous les champs de la connaissance.

On compte aujourd’hui 75 000 doctorants effectuant leur travail de recherche au sein des 3000 laboratoires d’université (unités mixtes de recherche ou propres aux universités). Et plus de 74% des doctorants bénéficient d’un financement pendant leurs études.

La recherche française est reconnue et régulièrement récompensée au niveau international, avec l’attribution, par exemple, ces dernières années de la médaille Fields à Hugo Duminil-Copin en 2022, du Prix Nobel d’économie à Jean Tirole en 2014, du Prix Nobel de physique à Serge Haroche en 2012, du Prix Nobel de médecine à Jules Hoffman en 2011, de la Médaille Fields pour Cédric Villani en 2010, ou encore du prix Nobel de physique à Albert Fert en 2007.

116
membres
2 millions
d'étudiants
3000
laboratoires de recherche
82
prix Nobel