« Ma thèse en 180 secondes » : Les lauréates reçues par Najat Vallaud-Belkacem et Geneviève Fioraso
A l’occasion d’une réception au ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le 20 octobre 2014, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat chargée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ont reçu les trois lauréates françaises du concours ma « thèse en 180 secondes ». Retour sur cet évènement qui clôt une année riche en émotions.
« Merci d’avoir si bien représenté la recherche française ». C’est avec ces mots que Najat Vallaud-Belkacem a chaleureusement félicité Noémie Mermet, doctorante à l’université d’Auvergne et premier prix de la finale internationale, Marie-Charlotte Morin, de l’université de Strasbourg et second prix de cette même finale et Chrystelle Armata, de l’Université Jean Moulin, Lyon III, Université de Lyon, arrivée en troisième place de la finale nationale.
Saluant l’ «énergie, l’audace et le talent » de ces étudiantes, Geneviève Fioraso a souligné que cet exercice « changeait complètement l’image des thésards ».
Il faut dire que ces trois jeunes filles ont un enthousiasme et un sens de la répartie à toute épreuve.
C’est le 25 septembre qu’elles ont soutenu leur thèse en « 180 secondes » à l’occasion de la finale internationale à Montréal.
Organisée par l’Association francophone pour le savoir (Acfas), cette finale réunissait douze étudiants belges, français, marocains et québécois, sélectionnés au cours de finales nationales, organisées au printemps dernier, dans chaque pays. « J’étais à mille lieux d’imaginer que le concours serait aussi médiatisé. [Avec cet exercice, les chercheurs] sortent de l’ombre. La lumière est mise sur l’université et la recherche française », indiquait Marie-Charlotte Morin.
Un véritable exercice de style
Le concours permet à des doctorants et jeunes chercheurs de présenter leur sujet de recherche, en français et en termes simples, à un auditoire profane et diversifié. Le jury international, présidé par la ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec, Christine Pierre, devait désigner les trois meilleures présentations.
L’objectif est de faire en trois minutes seulement un exposé clair, concis et convaincant du sujet de recherche. Un véritable exercice de style quand il s’agit de présenter en 180 secondes l’ « implication des récepteurs 5-HT2A dans la modulation des interneurones PKCγ dans un contexte d’allodynie » ou encore de parler du « rôle des protéines lin-15A et rétinoblastome dans la reprogrammation cellulaire directe in vivo chez C.elegans »…
« C’est fondamental d’expliquer le travail de recherche au grand public », a affirmé Noémie Mermet. « Ma thèse en 180 secondes », c’est une « accroche pour donner envie aux gens ».
En France, ce concours était organisé pour la première fois cette année à l’échelle nationale par la Conférence des présidents d’université et le CNRS, avec le soutien de ses partenaires : la Caisse des dépôts, la CASDEN et l’émission « la Tête au carré » sur France inter et plus de quarante universités y ont participé. Devant cet engouement, nourri encore davantage par la victoire internationale de la France en 2014, l’édition 2015 a d’ores et déjà été annoncée.
En savoir plus :
Le communiqué de presse de la finale internationale sur le site de la CPU
Toutes les photos de l’évènement sur la page Facebook MT180
Les vidéos :
Vidéo de Noemie Mermet, 2ème place du concours… par mt180fr
Vidéo de Marie-Charlotte Morin, lauréate de la… par mt180fr
Vidéo de Chrystelle Armata, 3ème place du… par mt180fr
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