Les universités en Europe à l’horizon 2030 : retour sur le webinaire de la CPU
Les 14 et 15 octobre derniers, la CPU organisait un webinaire destiné aux acteurs européens de l’enseignement supérieur et de la recherche. Ouvert par Thémis Christophidou, Directrice générale de la DG Education, Jeunesse, Sport et Culture (Commission européenne), l’événement était construit autour de trois sessions : Plan de relance européen et plan de relance français : l’action des universités ; Les universités au cœur des écosystèmes transnationaux et transfrontaliers ; Les universités et la stratégie de proximité de l’UE.
Michael Murphy, président de l’Association des universités européennes (EUA) s’est exprimé le second jour du séminaire lors d’une conférence sur le renforcement de l’impact des universités européennes au niveau national et mondial. « Notre vision des universités 2030 insiste sur l’importance de missions universitaires diverses, clé de la force de l’enseignement supérieur et de la recherche européens », a-t-il souligné. Pour les faire rayonner, plusieurs opportunités s’offrent aux universités : resserer les liens avec les étudiants pour faire de ces derniers de « véritables ambassadeurs » ; coopérer davantage avec les entreprises, le tissu local, les pouvoirs publics, les organisations non gouvernementales et les citoyens en général ; être un pont entre l’ensemble de ces parties prenantes.
Michael Murphy a insisté sur l’importance que les dirigeants des universités trouvent les moyens de peser collectivement plus fortement sur les politiques publiques et sur les décisions qui engagent l’avenir des universités, dans toute la diversité de leurs modèles respectifs : « Nous, responsables universitaires, n’exerçons pas collectivement une influence suffisante sur les politiques publiques pour garantir une utilisation judicieuse des résultats de la recherche ou pour améliorer les décisions politiques qui vont affecter le cadre juridique ».
Il a par ailleurs mis en évidence le rôle clé de l’Université aujourd’hui : « Les universités, de par leur nature et leurs missions, ont une vision globale des grands défis mondiaux ».
« Le changement climatique ou les pandémies exigent une action collective mondiale et des collaborations entre chercheurs, universitaires et universités de tous les continents ». Un soutien mutuel de l’ensemble des universités, et notamment européennes, est aujourd’hui une nécessité. Et Michael Murphy d’inviter l’EUA à être un espace de discussion pour défendre et protéger la liberté académique et l’autonomie institutionnelle.
Retour sur les échanges et les moments forts à travers le compte-rendu de l’évènement
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