« Les outre-mer, terres d’union » : les universités ultramarines face aux défis de l’internationalisation
Ce jeudi 5 et vendredi 6 juillet, à l’université de la Réunion, le président de l’université, le président du Conseil Académique et l’ensemble de l’équipe présidentielle organisent une séquence spécifique dédiée aux universités ultramarines, qui comprennent l’université des Antilles, l’université de la Guyane, l’université de la Réunion, l’université de la Polynésie Française, et l’université de la Nouvelle-Calédonie, à leur rayonnement régional, et à leur rôle de tête de pont de la stratégie d’influence de l’enseignement supérieur et de la recherche français et européens. L’objectif : formaliser une feuille de route du groupe des universités ultramarines destinée à la mise en œuvre de leur stratégie dans leurs propres écosystèmes régionaux.
A l’occasion de son colloque annuel « L’Europe des universités » qui s’est tenu à l’université de Dijon, les 15 et 16 mars derniers, la CPU appelait, dans sa proposition 10, au « développement d’une stratégie d’influence de l’enseignement supérieur et de la recherche européens vers les universités d’autres régions du globe, notamment à travers l’implication des universités ultramarines dans des coopérations avec les pays limitrophes ».
Créer un réseau des universités ultramarines
Le séminaire d’échanges, « Les outre-mer, terres d’union », entend fédérer et impliquer l’ensemble des parties prenantes : acteurs territoriaux politiques, acteurs socio-économiques, organismes de recherche, et partenaires internationaux. L’objectif est de créer, au sein de la CPU, un réseau des universités ultramarines afin d’établir ensemble un modèle spécifique de co-développement dans leur zone d’influence et un espace de rayonnement partagé entre les différents partenaires. Il s’agit d’une occasion donnée aux universités ultramarines, membres de la CPU, de trouver une place spécifique dans l’écosystème français de l’ESR.
Deux journées de travail et la signature d’une Déclaration
Ouvertes par Gilles Roussel, président de la CPU, les deux journées seront rythmées par quatre tables rondes :
– « Les enjeux de la diplomatie universitaire » ;
– « Les enjeux du modèle européen d’enseignement supérieur et de recherche » ;
– « Le numérique, levier stratégique de développement à l’international » ;
– « Quels modèles de regroupements universitaires à l’international ? »
En plus des tables rondes, une série d’ateliers spécifiques seront proposés aux participants : l’occasion de réfléchir en plus petit comité à des thématiques ciblées.
La synthèse des travaux sera faite à l’issue des deux journées dans une séance d’échange avec les membres du conseil d’administration de la CPU, avant la signature d’une Déclaration commune.
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