Grande conférence : une stratégie commune pour les établissements d’enseignement supérieur
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Grande conférence : une stratégie commune pour les établissements d’enseignement supérieur

France Universités : date de publication

    Première réunion de la Grande conférence des établissements autonomes : le 20 novembre dernier, la Conférence des présidents d’universités, la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (Cdefi) et les écoles françaises à l’étranger se sont retrouvées au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) pour partager ensemble leur vision de l’enseignement supérieur. Un objectif commun : la défense du modèle français centré sur sa mission de service public.

    « Etre au service de la société, de l’économie, et de l’épanouissement de chacun » : c’est à travers ces mots que Jean-Loup Salzmann, président de la CPU, a décrit le rôle de l’enseignement supérieur, alors qu’il s’exprimait à la tribune de la Grande conférence.
    L’article L233-1 du Code de l’Education prévoit l’existence d’une Conférence des chefs d’établissements de l’enseignement supérieur, composée des membres de la Cdefi et de la CPU, ainsi que des responsables des écoles françaises à l’étranger et des directeurs des instituts et des écoles extérieurs aux universités. Le 20 novembre dernier, c’était la première fois que la Grande conférence des établissements autonomes, autrefois présidé par le Ministre, se réunissait.
    Clôturée par Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la conférence a vu se succéder à la tribune Jean-Loup Salzmann, Christian Lerminiaux, président de la Cdefi, Catherine Virlouvet, directrice de l’école française de Rome, au nom des cinq écoles françaises à l’étranger, Laurent Gouzenes, représentant Florence Poivey, présidente de la Commission Education Formation Insertion du MEDEF, Jean Tirole, président de la Toulouse School of Economics et lauréat du Prix Nobel d’Economie ainsi que Rolf Tarrach, recteur de l’université du Luxembourg et candidat à la présidence de l’EUA.

    Une voie commune pour défendre l’identité universitaire et la place des docteurs dans la société

    Alors que les universités, les écoles d’ingénieurs, mais aussi les écoles françaises à l’étranger sont toutes au service de l’excellence de la formation et de la recherche française, il était important qu’elles partagent ensemble « une vraie vision stratégique commune », comme l’a indiqué Christian Lerminiaux, président de la Cdefi.
    L’après-midi a été l’occasion de mettre en avant des axes et réflexions de travail. Si la France a des atouts indéniables en matière d’enseignement et de recherche, de nombreuses améliorations pourraient être apportées, notamment en matière de formation tout au long de la vie, d’attractivité et d’efficacité de la gouvernance. « Ce qui nous rapproche aujourd’hui, c’est notre identité universitaire. (…) Nous devons mieux faire connaître les valeurs que nous portons, mieux défendre notre rôle pour la société, valoriser nos diplômes, notre recherche et nos doctorants », a affirmé Jean-Loup Salzmann.
    S’estimant « heureux que [son] prix Nobel serve aux écoles d’ingénieurs et à l’Université », Jean Tirole a souligné l’importance de rendre la France plus attractive pour « rapatrier nos professeurs et nos chercheurs ».
    En fin de journée, Najat Vallaud-Bekacem a rendu hommage à « cette belle mission de service public qu’est l’enseignement supérieur ». Il faut « mettre en commun les idées, libérer les énergies. Je vous invite à travailler ensemble ». Un vœu qui prend tout son sens avec cette première grande conférence

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