France Universités et la Confédération des petites et moyennes entreprises signent une convention-cadre
France Universités et la CPME ont signé une convention-cadre, le mercredi 10 janvier 2024. L’objectif est de renforcer les relations et le partage de compétences, d’expertises et d’expériences entre les universités et les TPE-PME.
Les ambitions économiques, industrielles et scientifiques de la France impliquent de facto des relations privilégiées entre les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche et les TPE-PME, qui représentent 99,9 % des entreprises en France. Les universités constituent la principale force de formation et de recherche française, en plus d’être des employeurs importants de leur territoire. Le rapprochement de la CPME et de France Universités contribue donc au décloisonnement entre ces différentes entités et affirme une vision commune.
« Le projet de la CPME est de mettre les TPE-PME au cœur des débats économiques, sociaux et environnementaux. Nous partageons cette ambition pour France Universités, à Paris, à Bruxelles et au-delà des frontières de l’Europe », assure Guillaume Gellé, président de France Universités.
France Universités et la CPME s’engagent donc à travailler ensemble sur plusieurs axes : formation, employabilité, mobilité étudiante, insertion professionnelle, recherche, innovation et transfert de connaissances, entrepreneuriat. Cette collaboration vise, entre autres, à :
– améliorer l’information et l’orientation des étudiantes et étudiants par une meilleure connaissance des milieux professionnels, des entreprises et des besoins de recrutement actuels et futurs,
– faciliter l’insertion professionnelle des étudiantes et étudiants, notamment par le développement des stages à tous les niveaux et dans toutes les filières de formation,
– développer l’alternance, dès la licence,
– développer la formation continue des adultes, en lien avec l’offre de formation des branches professionnelles, ainsi que la VAE (validation des acquis de l’expérience),
– développer les contrats de recherche associant laboratoires universitaires et industriels et valoriser le « doctorat »,
– diversifier les parcours de carrière pour les universitaires et les responsables d’entreprise permettant les mobilités réciproques.
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