Fondations d’université : la dynamique est lancée
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Fondations d’université : la dynamique est lancée

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    Le séminaire « Fondations d’université et mécénat : bilan et perspectives » organisé par la CPU, le 12 décembre dernier, a permis de faire le bilan des huit ans d’existence des fondations universitaires et partenariales et de dresser les contours d’un développement dynamique et pérenne. Retour sur cet après-midi riche en échanges.

    Présidé et animé par Manuel Tunon de Lara, président de l’université de Bordeaux, le séminaire a réuni de nombreux directeurs de fondations universitaires et partenariales autour des présidents d’université. L’occasion d’échanger sur les problématiques liées à ce dispositif créé en 2007 par la loi LRU, et qui a contribué à tisser des liens importants entre les universités et le monde de l’entreprise.
    En 2014, à côté de 46 fondations de coopération scientifique, on compte 27 fondations universitaires et 30 partenariales. Huit ans après leur création, on observe que le paysage reste encore très hétérogène.
    Forte de ce constat, la CPU a organisé un séminaire destiné à tous les directeurs de fondations afin de prendre en compte leurs questionnements et de mettre en avant leurs atouts.

    Partenariat avec les entreprises et fundraising : la clé du succès
    A l’heure où les universités cherchent à diversifier leurs sources de financement, le recours au mécénat est une porte d’entrée pour financer des actions complémentaires.
    Le fundraising permet de collecter des fonds auprès d’entreprises ou des dons auprès des particuliers. Une grande partie du séminaire a été consacrée à cette technique à travers l’intervention de Yaële Afériat, directrice de l’Association Française des Fundraisers et des témoignages de Christel Bériot, pour la Fondation de l’université Cergy-Pontoise, de Mélina Mercier pour la fondation de l’université Pierre et Marie Curie (UPMC) et de Rodolphe Gouin, pour celle de l’université de Bordeaux.
    Méconnu il y a encore quinze ans, le fundraising prend en France de plus en plus d’importance. C’est un métier « qui ne s’improvise pas, qui demande une vraie professionnalisation », a indiqué Mélina Mercier de l’UPMC. En France, c’est une technique relativement nouvelle et « qui n’est pas forcément comprise au sein des universités ». Elle nécessite en amont  un gros travail sur l’image des universités et des projets à mettre en œuvre. Les Alumni, ces anciens étudiants, peuvent représenter un réseau intéressant d’appel aux dons.

    L’Université : des atouts indéniables
    Pour Jean-Marc Pautras, responsable de développement au Crédit coopératif, le « mécénat est un secteur qui se professionnalise [dans les universités], qui innove et qui utilise tous les canaux possibles de collecte ». Les universités sont avant tout ancrées sur leur territoire et les « mécénats territoriaux représentent pour elles un vrai atout ».
    Aujourd’hui, « il faut une stratégie territoriale forte », a indiqué Manuel Tunon de Lara. Et dans ce domaine, « l’université doit être le fer de lance ».
    Au cours de ce séminaire, c’est donc « un partenariat respectueux entre les universités et le monde économique » qui a été prôné, pour reprendre les mots d’Alain Mérieux, président de l’Institut Mérieux et de la fondation pour l’université de Lyon : un « partenariat qui permet à l’université d’être encore plus performante ».

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