Combattre l'antisémitisme à l'université : de la loi au terrain
Le séminaire « Combattre l’antisémitisme à l’université : de la loi au terrain », organisé par France Universités, s’est tenu ce jeudi 20 mars, à l’Inalco. Cette initiative confirme l’engagement sans faille des présidentes et présidents, directrices et directeurs d’établissements d’enseignement supérieur publics dans la lutte contre le fléau qu’est l’antisémitisme. Les échanges ont porté sur les outils juridiques existants, ainsi que sur le retour d’expérience et le partage des bonnes pratiques en matière de lutte contre ce délit.
Depuis le 7 octobre 2023, les actes antisémites se sont multipliés dans la société. L’université, au cœur de la cité, n’échappe pas à ce fléau. C’est pourquoi les présidentes et présidents, directrices et directeurs traitent avec la plus grande fermeté chaque acte antisémite qui se produit au sein de leur établissement.
Si leur engagement sans faille est parfois remis en cause dans certaines paroles publiques. France Universités tient à rappeler que le laxisme et la lâcheté sont absents dans les décisions des universités. L’antisémitisme est un délit qui n’est jamais toléré.
L’université, en tant que lieu de construction et de transmission du savoir, d’émancipation, porte une responsabilité essentielle : celle de protéger, de former et de lutter sans relâche contre toutes les formes de haine. Elle est un des derniers espaces de débat et d’élaboration de la pensée critique, et doit être préservée de toute forme d’instrumentalisation à des fins politiques.
Dans la continuité des travaux menés ces derniers mois au sein des établissements d’enseignement supérieur, France Universités a souhaité organiser pour ses membres le séminaire « Combattre l’antisémitisme à l’université : de la loi au terrain ». Avec l’ambition de permettre aux participants d’échanger, de s’enrichir de nouvelles connaissances et de renforcer les actions existantes afin de lutter toujours plus efficacement contre l’antisémitisme.
Le programme proposait deux tables-rondes, ainsi que le témoignage d’Alain Chouraqui, président de la Fondation du Camp des Milles – Mémoire et Éducation.
Pour Lamri Adoui, président de France Universités, il est « inadmissible de voir prospérer un mensonge laissant supposer une quelconque lâcheté, un déni ou un laxisme de la part des universités. Toute parole publique, en ce sens, affaiblit nos établissements et les missions qu’ils portent, et ne fait que fragiliser leur autorité en tant qu’institution pleinement engagée pour la défense des valeurs de la République. Aussi, l’organisation de ce séminaire témoigne de l’engagement total de nos établissements dans la lutte contre ce fléau ».
