Université d’été de la CPU : construire une politique internationale dans un contexte de globalisation
A l’issue de deux journées de travail, Gilles Roussel, président de la CPU, est revenu sur la force de la CPU. Fondée sur la complémentarité des établissements, elle permet une élaboration collective de pistes pour mettre en place une stratégie internationale.
Pour la première fois délocalisée à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, l’Université d’été de la CPU des 28 et 29 août derniers, était consacrée à « l’internationalisation des universités ». Ces deux jours ont interrogé à la fois la place de notre pays dans l’économie mondiale, le rôle que peuvent y tenir les universités, et les transformations nécessaires pour accroitre les coopérations, les recrutements internationaux ou encore la mobilité des étudiants.
« A travers une palette d’interventions, […] l’ensemble des thématiques en matière internationale ont été abordées » : mobilité entrante, mobilité sortante, Europe, universités européennes, stratégies d’établissement et politique nationale », indiquait Gilles Roussel dans son discours de clôture.
Les nombreux exemples internationaux et nationaux exposés lors de cette université d’été ont mis en évidence l’absence de modèle unique en matière de politique internationale. « La différenciation est un thème central pour nos établissements ».
L’international n’est pas un thème à part : dans chaque université, il relève d’un « continuum » qui englobe toute la politique d’établissement aux différentes échelles territoriales : la métropole, la région, la nation, l’Europe et le monde.
Gilles Roussel est par ailleurs revenu sur l’importance pour les établissements d’être présents et actifs au sein de l’EUA, organisation qui porte la voix de l’Université auprès des décideurs européens.
Il est enfin revenu sur deux sujets phares pour l’avenir, mis en avant par Frédéric Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, lors de son discours devant l’université d’été :
– La question de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche : les universités doivent être moteur dans le débat pour qu’elles soient réellement reconnues comme acteur central de la recherche ;
– Le dialogue de gestion et la déconcentration.
« Notre objectif à toutes et à tous est d’être plus compétitifs, plus concurrentiels et plus attractifs, à l’échelle nationale et plus encore internationale, parce que les grands défis d’aujourd’hui et de demain concernent et engagent toute la planète », déclarait Gilles Roussel.
Les vidéos des interventions à l’université d’été :
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