Salon des tournages : les universités dévoilent leurs décors
Première participation au Salon des tournages pour les universités franciliennes et la Conférence des présidents d’université les 22 et 23 janvier prochains : l’occasion de faire découvrir aux professionnels du cinéma l’immense richesse du patrimoine des établissements d’enseignement supérieur et de recherche.
Avec plus de 18 millions de mètres carrés de parc immobilier – ce qui représente 30 % des bâtiments publics –, les universités et les grands établissements constituent une réserve importante de lieux de tournages et une source d’inspiration pour les cinéastes.
Aujourd’hui, les universités accueillent de plus en plus de tournages de films. Et c’est une bonne chose car les universités détiennent des patrimoines historiques et culturels riches qui recèlent de lieux de savoir et de vie multiples : bibliothèques, bureaux, amphithéâtres, salles de cours, laboratoires, cafétérias, couloirs, espaces verts ou sportifs mais aussi musées, pharmacies, bergeries…
Michel Hazanavicius avec « Redoutable », Luc Besson avec « Lucy », Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte avec « Le prénom », Thomas Gilou avec « La vérité si je mens 3 », Christopher Nolan avec « Inception », Yvan Attal avec « Le brio », entre autres réalisateurs, ne s’y sont pas trompés. Les réalisateurs du monde entier commencent à voir les universités françaises comme des lieux aux multiples décors et en capacité de répondre aux exigences humaines et techniques que demande l’accueil d’un tournage.
Quelques informations pratiques
Organisé par la Commission du Film d’Ile-de-France, le salon des tournages aura lieu les 22 et 23 janvier prochains, à la Grande Halle de la Villette, à Paris. L’inscription, gratuite, doit se faire à partir de ce formulaire.
Parmi les établissements d’enseignement supérieur présents, on peut citer l’université d’Evry Val d’Essonne, l’université Paris-Diderot, l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l’université Paris-Nanterre, l’université Paris-Est-Marne-la-Vallée, l’université de Cergy Pontoise, Science Po et l’Observatoire de Paris.
Proposée cette année uniquement aux établissements franciliens, l’opération pourrait s’étendre à toutes les universités si l’aventure se révélait concluante.