Quand le numérique modifie la structuration des espaces universitaires
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Quand le numérique modifie la structuration des espaces universitaires

France Universités : date de publication

    « Nouveaux espaces, nouvelles interactions dans l’université à l’ère du numérique » : tel était le thème de la journée des référents numériques qui a eu lieu le 29 janvier dernier dans les locaux de la CPU. Cet évènement a pris place dans le cadre de la préparation du colloque annuel de la CPU « Campus en mouvement » qui se déroulera du 25 au 27 mai à l’université d’Orléans. Il était ouvert à tous les représentants des établissements d’enseignement supérieur.

    En mai 2015, à l’issue de son colloque annuel consacré au numérique, la CPU formulait 10 propositions parmi lesquelles celle de « développer des lieux d’apprentissage et de vie pour favoriser le collaboratif et l’innovation ».
    Ouvert par Pierre Sineux, président de l’université de Caen-Basse Normandie, le séminaire du 29 janvier entendait faire écho à cette proposition. Trois thématiques étaient à l’honneur : la transformation des lieux au sein des universités, la création de liens, grâce à ces nouveaux espaces, entre l’université et la ville et les conséquences induites sur les conditions d’études.

    Vers une reconfiguration des espaces traditionnels
    La généralisation de l’usage des outils numériques et l’évolution des modes de sociabilité étudiante entraînent une transformation des espaces universitaires. Aujourd’hui, on assiste à une reconfiguration des lieux universitaires en rupture avec les schémas traditionnels d’occupation. L’espace est utilisé  de manière multimodale et polyvalente. Le séminaire s’est attaché à expliquer selon quelles modalités ces lieux se transforment et quelles dynamiques sont à l’œuvre dans ces évolutions.

    Les tiers lieux : un lien entre l’université et son territoire

    Il existe à l’heure actuelle une multiplication des espaces et de leur modalité à travers ce qu’on a coutume d’appeler les « tiers lieux » (fablab, learning lab, cantines numériques), lesquels s’imposent souvent comme des espaces de collaboration entre l’université, la cité et les entreprises où les publics se mélangent. (Lire l’article sur les fablabs sur ce site). Le séminaire s’est donc interrogé sur la manière dont les tiers lieux contribuent à l’intégration de l’Université dans la ville et aussi de la ville dans l’Université.

    Des espaces réels aux espaces virtuels
    Au-delà de ces nouveaux espaces physiques que le numérique fait éclore, on assiste à la création d’espaces virtuels qui les complètent ou qui s’y substituent. La journée a été l’occasion de s’intéresser aux possibilités offertes et aux conséquences à la fois sur les conditions d’études, mais aussi sur les organisations de travail.

    Le séminaire a été rythmé par deux ateliers et trois tables rondes, parmi lesquelles :
    –    « Pédagogie, interactions, numérique et transformation des espaces », animée par Pierre Sineux, président de l’université de Caen ;
    –    « Nouveaux lieux d’ouverture sur la cité, réinterprétation des espaces et multifonctionnalité », animée par Mohamed Amara, président de l’université de Pau et des Pays de l’Adour ».

    –   « Espaces physiques et espaces virtuels », animée par François Germinet, Président de l’université de Cergy-Pontoise et président du Comité Numérique

    117
    membres
    2 millions
    d'étudiants
    3000
    laboratoires de recherche
    82
    prix Nobel