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France Universités : date de publication

    Le développement d’une gouvernance renforcée des établissements universitaires a entraîné la CPU dans une réflexion sur un cadre général des systèmes d’informations urbanisés. Il s’agit de reconsidérer les applications informatiques de nos établissements dans un cadre général autorisant les échanges de données informatisées permettant à la fois de les fiabiliser et d’en extraire les éléments décisionnels pour le pilotage.

     

    La CPU assume donc depuis 2004, conjointement avec le Ministère, la maîtrise d’ouvrage du développement d’un système d’information commun, à travers le Comité de Pilotage du système d’information de l’enseignement supérieur et de la recherche. Un « cadre de cohérence » doit être mis au point dans chaque grand domaine de gestion (gestion de la recherche, de la pédagogie, des finances, des ressources humaines, etc.), se traduisant par une bibliothèque de concepts communs et de nomenclatures communes, utilisables par tous les acteurs (et notamment les éditeurs de logiciels ou les développeurs d’applications locales), dans le domaine de gestion concerné. A la pluralité possible les applications utilisées (« mutualisation différenciée ») doit répondre la communauté des concepts et des nomenclatures utilisées, ainsi que des outils mis en œuvre, pour assurer l’interopérabilité.

     

    La CPU, dans cette démarche destinée au développement de l’interopérabilité, défend une conception de cette dernière dans les systèmes d’informations des établissements : un développement fédéré des annuaires d’identification, des environnement numériques de travail, ou encore des entrepôts de données. Ce concept d’interopérabilité est également étendu aux relations entre les établissements, à l’heure des PRES et des réseaux de recherche, et aux relations entre le(s) Ministère(s), les établissements d’enseignement supérieur, et les organismes de recherche avec lesquels ces établissements sont liés par des unités mixtes. L’interopérabilité doit donc être effective entre les applications de gestion nationales, et les outils de gestion dont disposent les établissements. Elle suppose un accord partagé sur les concepts et procédures faisant l’objet de gestions informatisées.

     

    Dans cette démarche, la CPU appelle l’attention des établissements sur le caractère stratégique de la démarche de construction d’un système d’information urbanisé. Dès lors, au sein de l’établissement, elle doit faire l’objet d’un suivi par un responsable, – directeur des systèmes d’information – qui soit membre de l’équipe présidentielle, et qui ait une approche à la fois technique et politique du S.I. : en effet, l’enjeu n’est pas seulement lié aux outils informatiques, mais à la manière dont est représentée, gérée et traitée l’information.

     

    La construction du système d’information de l’enseignement supérieur et de la recherche, enfin, doit être coordonnée avec le « Schéma stratégique des systèmes d’information et de télécommunication (S3IT) du Ministère, qui concerne à la fois l’enseignement scolaire et les services académiques, et la recherche et l’enseignement supérieur. Le Comité de Pilotage du système d’information constitué conjointement par la CPU, la DGES et la DGRI a été reconnu comme étant le comité de domaine du S3IT, pour l’enseignement supérieur et la recherche.

     

    Outre les maîtres d’ouvrage précités, le Comité de Pilotage associe plusieurs Directions ministérielles également concernées (DEPP, DGRH, SD-TICE), l’AMUE, le CNRS, et l’Association des Secrétaires Généraux, en tant que représentant des utilisateurs.

    117
    membres
    2 millions
    d'étudiants
    3000
    laboratoires de recherche
    82
    prix Nobel