Disparition de Georges Mailhos : hommage à un homme d’esprit
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Disparition de Georges Mailhos : hommage à un homme d’esprit

France Universités : date de publication

    Georges Mailhos, ancien président de l’université Toulouse Jean-Jaurès, est décédé mercredi 13 janvier, à l’âge de 83 ans. La CPU rend hommage à cet homme engagé, passionné de littérature et qui a donné au site universitaire de Toulouse-Le Mirail un dynamisme sans précédent.

    « C’était un esprit très fin, qui trouvait toujours le mot pour rire», se souviennent Christian Forestier, et Bernard Saint-Girons, tous deux consultants à la CPU.
    Né en 1932, Georges Mailhos était normalien, agrégé de lettres classiques, féru de la littérature du XVIIIe siècle, ce siècle des lumières marqué par l’œuvre de Voltaire à laquelle il avait consacré sa thèse.

    Son premier poste, il l’obtient au lycée Pierre de Fermat, à Toulouse. Assistant à trente ans, puis maitre-assistant à la faculté de lettres de Toulouse, aujourd’hui installé au Mirail, il exerce deux mandats à la présidence de l’université de Toulouse (aujourd’hui rebaptisée université de Toulouse Jean-Jaurès) entre 1980 et 1985, puis entre 1991 et 1996.

    Parmi le temps forts de sa présidence qui ont contribué à dynamiser son université, on retiendra l’arrivée de la ligne A du métro sur le campus et surtout la construction de l’Arche et de la maison de la recherche de l’Université de Toulouse. « Georges Mailhos a été visionnaire sur ce sujet car, pour la première fois, la recherche en sciences humaines et sociales (SHS) était structurée au sein d’une université », indique Jean-Emile Gombert, conseiller à la CPU, en charge des SHS.

    Cet universitaire, auteur de plusieurs ouvrages et de traductions, était aussi un homme engagé. En 1990, il est chargé par Lionel Jospin, alors ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, d’une mission pour le plan « Université 2000 ». Il est par ailleurs l’un des maîtres d’œuvre de l’installation de l’Institut national universitaire Champollion à Albi, qui devrait devenir prochainement membre de la CPU.

    La CPU est attristée par la disparition de Georges Mailhos et présente ses condoléances à tous ses proches, et en particulier à son fils, le préfet Pascal Mailhos.

    Crédits photo : Université Toulouse – Jean jaurès

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