Communiqué de la CPU sur le rapport Mathiot
Après avoir été associée à la réflexion menée en amont du rapport sur la réforme du baccalauréat que Pierre Mathiot a remis au Ministre de l’Education nationale, la CPU se félicite d’y voir plusieurs de ses propositions reprises. Il s’agit notamment de la limitation du nombre d’épreuves terminales ; de la place plus importante donnée au contrôle continu des connaissances ; d’une meilleure articulation entre les programmes enseignés au lycée et dans l’enseignement supérieur ; et de l’approche par compétences et connaissances plutôt que par niveau. Globalement, la cohérence entre le parcours de formation et les projets d’études depuis le lycée jusque dans le supérieur se trouverait ainsi renforcée.
Fruit d’une réflexion commune entre l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur, ces propositions s’imposent comme un complément logique de la réforme de l’accès à l’enseignement supérieur.
Cette réflexion devra inclure très vite dans son périmètre le baccalauréat technologique dont le positionnement interroge entre baccalauréats généraux et professionnels.
Notre objectif commun est de garantir l’égalité des chances et la réussite pour tous, par une meilleure structuration et une plus grande lisibilité du contenu de ce qui est attendu de l’élève dans les années post-baccalauréat. Le baccalauréat doit s’inscrire dans une logique de construction et d’approfondissement d’un projet. Continuité et cohérence dans les parcours et les programmes sont fondamentales.
Aux yeux de la CPU, cette réforme du baccalauréat constitue un élément majeur d’une réforme de fond du lycée. Cette réforme du lycée doit en faire un parcours préparatoire à l’enseignement supérieur. Cela suppose une réflexion tout à la fois sur la maîtrise des contenus disciplinaires, l’apprentissage de l’autonomie et la capacité d’organisation de l’élève. A cet effet, il serait souhaitable que les programmes soient revus et la formation des enseignants adaptée à ces enjeux.