Certification CLES : une nouvelle convention tripartite entre MESRI, France Universités et l’Université Grenoble Alpes
Parmi les nouveautés, l’introduction d’un Comité d’Orientation Stratégique avec la participation du monde socio-économique.
Le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI), France Universités (anciennement CPU) et l’Université Grenoble Alpes (UGA) réitèrent leur soutien au CLES, le Certificat de compétences en langues de l’enseignement supérieur. Le CLES est constitué par un réseau interuniversitaire dont la coordination nationale a été confiée en 2013 à Grenoble en raison d’une Convention tripartite signée entre le MESRI, France Universités et l’UGA. Cette convention vient d’être renouvelée avec des modifications importantes et engage les trois parties prenantes jusqu’en 2026.
Nouvelles orientations stratégiques : insertion professionnelle facilitée et ouverture à la formation continue
A cette occasion, un Comité d’Orientation Stratégique (COS) a vu le jour. Cette nouvelle instance prend désormais des décisions sur les grandes orientations pour l’avenir du CLES. Elle est composée par 2 représentants de chacune des parties prenantes : MESRI, France Universités, UGA, Coordination nationale CLES, et par 2 représentants issus du monde socio-professionnel. La composition de ce COS confirme la volonté du CLES de s’ouvrir au monde de l’entreprise, possible depuis la publication de l’arrêté de 2016 qui permet à tous les publics de passer cette certification. Cette volonté s’est concrétisée en 2020 par la création d’un poste de responsable relations avec le monde socio-économique, et en 2021 avec l’inscription de 30 fiches CLES au Répertoire spécifique des certifications de France compétences (c’est-à-dire une par langues et par niveau, le CLES couvrant 10 langues et les niveaux B1, B2 et C1 du Cadre Européen de Référence pour les langues – CECRL). L’obtention de la certification CLES favorise une insertion professionnelle, l’interaction orale qui la caractérise étant une compétence indispensable et très appréciée en contexte professionnel.
« Je suis ravie de m’engager aux côtés de la certification CLES, c’est un beau projet qui souligne une fois de plus l’excellence des universités françaises, je me félicite de leur ouverture vers les besoins du monde de l’entreprise » commente Gisèle Hivert-Messeca, Directrice de projet à la Direction stratégie et ressources de Business France, l’agence pour l’internationalisation des entreprises françaises, et membre du Comité d’orientation stratégique du CLES.
Reconnaissance socio-économique et internationale
Cette reconnaissance du monde socio-économique est l’un des prérequis pour son éligibilité au regard de l’arrêté « licence », qui impose aux étudiants de passer une certification en langue anglaise pour l’obtention de ce diplôme. « [dans le cadre de l’arrêté licence] nos universités sont libres de choisir les certifications qu’elles souhaitent, pourvu que celles-ci correspondent aux critères énoncés dans l’arrêté : reconnaissance internationale et reconnaissance socio-économique. Le CLES répond pleinement à ces deux exigences. De plus, un marché public n’est pas nécessaire pour faire passer le CLES à nos étudiants, comme l’offre de certification CLES est déjà disponible au sein de nos établissements. » précise François Germinet, président de CY Cergy Paris Université et de la Commission formation et insertion professionnelle de France Universités, également président du premier COS du CLES.
Quant à la reconnaissance internationale, le CLES est adossé depuis sa création en 2000 au CECRL du Conseil de l’Europe, largement reconnu en Europe et dans le monde, ainsi que membre fondateur du réseau NULTE (Network of University Language Testers in Europe) qui fédère plus de 250 universités en Europe.