87 écoles du réseau UNAFORIS conventionnées avec 43 universités
Lors de l’Assemblée générale du 26 juin 2018 de l’UNAFORIS, Denis Vallance, Président de l’UNAFORIS, et Olivier Faron, Président de la commission formation et insertion professionnelle de la CPU, ont signé une charte de coopération pour le bon aboutissement de ce mouvement de rapprochement, préparé depuis deux ans dans le cadre du passage de cinq diplômes de travail au grade de licence.
Finalité de la charte CPU – UNAFORIS
A l’heure de la première mise en oeuvre des nouveaux diplômes de travail social octroyant le grade de licence à l’horizon 2021, cette première charte de coopération a pour objectif de favoriser la bonne intégration opérationnelle de ces formations supérieures au droit commun de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle. L’UNAFORIS et la CPU renforcent ainsi leur capacité d’influence et de participation à la structuration durable et mieux valorisée des professions sociales, avec les acteurs et institutions qu’elles représentent.
Des objectifs de coopération durable
La CPU et l’UNAFORIS se sont fixées comme objectifs :
– agir pour la mise en place du grade L pour les cinq diplômes d’Etat de niveau II, dans l’espace européen, avec tous les acteurs concernés ;
– soutenir et rendre possible le rapprochement entre système universitaire et système de formation professionnelle des travailleurs sociaux, par la mise en place de coopérations structurées entre établissements de formation en travail social (EFTS) et universités, sur chaque territoire concerné ;
– favoriser une égalité de traitement des étudiants sur le territoire (accès à la formation universitaire autant que professionnelle, mise en place de passerelles, reconnaissance progressive par une certification par blocs de compétences et délivrance d’ECTS) ;
– soutenir la mise en place de formations de qualité, réformées par le ministère de la cohésion sociale, accréditées par le ministère de l’enseignement supérieur et agréées par les conseils régionaux ;
– développer une pratique d’échanges réguliers d’informations sur les avancées et difficultés rencontrées dans la mise en oeuvre par les différents acteurs, dans le cadre d’un comité de suivi.