Exploit spatial : La mission Rosetta est arrivée à son terme

Exploit spatial : La mission Rosetta est arrivée à son terme

France Universités : date de publication

    Le robot Philae a atteint sa cible : la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. Cette aventure qui a débuté il y a 20 ans entend aider à percer le mystère de nos origines et à connaître les différentes étapes de notre système solaire depuis sa naissance.

    A 17 heures, le 12 novembre  le robot Philae a réussi sa phase d’atterrissage sur 67P/Churyomov-Gerasimenko. C’est la première fois au monde qu’un petit engin conçu par l’homme foule le sol d’une comète située à 510 millions de kilomètres de la Terre. Ce robot équipé d’une dizaine d’instruments, dont deux français, s’est alors immédiatement mis au travail pour un programme scientifique intensif de deux jours et demi. L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit de tenter de remonter aux origines du système solaire, voire de comprendre l’apparition de la vie sur terre grâce à l’exploration du sol cométaire.

    20 ans de travail et d’engagement

    Si l’aventure a été lancée il y a 20 ans par l’Agence spatiale européenne (ESA), ce n’est que dix ans plus tard qu’a été programmé le lancement de la sonde Rosetta. Depuis, celle-ci a parcouru 6,5 milliards de kilomètres avant d’atteindre ce soir son ultime objectif : le largage du robot Philae qui conclura une mission d’envergure. « En 1986, le survol de la comète de Halley avait mobilisé les scientifiques du monde entier. Puis l’Europe a considéré qu’il fallait faire plus et mieux. Ça s’est traduit 6 ans plus tard par Rosetta, le tout premier rendez-vous avec une comète, accompagnée, cerise sur le gâteau, d’une mission d’atterrissage. C’est donc une grande première mondiale », affirme l’astrophysicien Francis Rocard qui supervise l’opération pour l’Agence spatiale européenne.

    L’université Toulouse III, partie prenante de l’aventure

    L’IRAP, unité mixte de recherche de l’Université Toulouse III – Paul Sabatier et du CNRS, et membre de l’Observatoire Midi-Pyrenees, s’est fortement impliquée tant sur la partie instrumentale que sur le programme scientifique. Pour l’atterrissage du robot Philaé sur la comète, l’université de Toulouse III a participé à sa retransmission en direct à la Cité de l’espace à Toulouse.

    Par ailleurs, les équipes du Centre national d’études spatiales (Cnes) ont participé aussi à l’atterrissage. Une fois Philae arrimé à la surface de la comète, elles devront déterminer entre autre le lieu précis de l’atterrissage et la position de Philae sur la comète.

    Légende photo : la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko

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