Présidence de l’Europe en 2008
Le colloque CPU 2008 se déroulera, à Bruxelles du 2 au 4 avril, dans le contexte particulier de l’année qui verra la France présider l’Union Européenne de juillet à décembre. Ce contexte est complété par la toute récente promulgation de la loi relative aux libertés et responsabilités de l’université française votée par le parlement français en août 2007.
Il s’agit là d’une orientation de grande envergure dont les conséquences sur le monde universitaire, sur la communauté étudiante, sur la relation tant entre les universités et les autorités régionales, qu’entre les universités et le monde socio-économique ne manqueront pas de donner un nouveau souffle notamment à l’application du processus de Lisbonne. La loi inscrit d’ailleurs, dans son article premier, « la participation à la construction de l’espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche » comme une mission nouvelle que devront assumer nos universités.
Dotée de cette nouvelle loi dont l’objectif n’est pas tant de régler leurs problèmes franco-français que de leur permettre de se replacer dans la compétition mondiale, les universités françaises auront à Bruxelles une première opportunité d’analyser les conséquences et les possibilités nouvelles qui leur sont ainsi offertes.
De nombreuses questions se posent d’ores et déjà auxquelles le programme, en cours d’élaboration, devra répondre précisément, faisant largement appel à tous nos partenaires européens.
Que signifie l’Europe pour une université française, quel avenir pour l’Espace Européen de la Recherche comme pour celui de l’Espace Européen de l’Enseignement Supérieur dont les universités françaises pensent qu’ils ne devraient faire qu’un, comment améliorer l’accès à l’enseignement supérieur et la réussite du plus grand nombre, quelles politiques européennes pour lutter contre la désaffection des études scientifiques comment maximaliser nos performances dans la compétition des appels à projets des programmes cadres successifs, quelles sont les échelles géographiques les plus pertinentes pour le développement des politiques européennes d’appui à l’innovation, quel rôle peuvent tenir les universités dans la promotion des valeurs démocratiques en Europe et ailleurs, quelles devraient être les bases d’une coopération scientifique européenne, quelle place pour les universités françaises dans une France qui veut réaffirmer son rôle de moteur de l’Union Européenne, …