Numérique : une chance pour l’enseignement supérieur francophone
C’était la première rencontre internationale des ministres francophones de l’enseignement supérieur pour le développement numérique de l’espace universitaire francophone, ce vendredi 5 juin, à Paris. Plus de 44 délégations, et notamment 32 ministres francophones en charge de l’enseignement supérieur ont examiné ensemble, le temps d’une journée, l’état et les perspectives de développement numérique de l’espace universitaire francophone.
Le Français est la langue d’enseignement de 32 Etats. On estime aujourd’hui à 75 millions d’élèves et étudiants qui s’instruisent en français dont 53 millions en Afrique. Le développement du numérique dans l’enseignement supérieur au sein de l’espace universitaires des pays francophone est un outil décisif dans les réponses à apporter dans l’accueil des étudiants, leur réussite et leur insertion professionnelle future.
Une journée d’échanges et de réflexion
Ouverte par Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Annick Girardin, secrétaire d’Etat chargée du Développement et de la Francophonie, la réunion était organisée à l’initiative conjointe de la France et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), avec le concours de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Quatre questions principales ont été abordées :
– Quel est l’état des ressources numériques dans l’espace universitaire francophone aujourd’hui. Quels sont les besoins nouveaux ?
– En quoi le numérique peut aider les établissements d’enseignement supérieur à mieux répondre à l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur (formation, réussite, insertion professionnelle) ?
– Comment développer l’accessibilité des étudiants et des enseignants aux ressources numériques ?
– Comment identifier et trouver les moyens financiers nécessaires ?
Parmi les acteurs français directement concernés, certains présidents d’université étaient présents et notamment Khaled Bouabdallah, président de l’université de Saint-Etienne, président de l’université de Lyon et vice-président de la CPU et Jacques Comby, président de l’université Jean-Moulin Lyon 3 et président de la commission des relations internationales et européennes (CORIE) à la CPU.
A l’issue de la réunion, une déclaration commune a été adoptée. Elle scelle la vision et les ambitions partagées entre l’ensemble des partenaires.
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