Mise en œuvre des politiques de mobilité sortante dans les universités
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Mise en œuvre des politiques de mobilité sortante dans les universités

France Universités : date de publication

    L’European University Association (EUA), en partenariat avec l’Academic Cooperation Association (ACA), la Conférence des présidents d’université (CPU), la Conférence des recteurs lituaniens (LURK) et la Conférence des recteurs hongrois (MRK) sont associés dans projet MPPC (Mapping Mobility – Practice Connect). Ce projet fait suite à MAUNIMO (MApping UNiversity MObility of students and staff) dont les conclusions ont été publiées en 2012.  Un séminaire a été organisé à la CPU les 7 et 8 avril avec comme thème principal, choisi par la CPU, la mise en œuvre des politiques de mobilité sortante dans les universités. Il a rassemblé une douzaine de responsables de relations internationales français et des experts européens (Allemagne, Royaume-Uni, Espagne, Pays-Bas, Danemark). D’autres aspects de la mobilité seront abordés dans les 2 autres séminaires prévus au mois de mai en Lituanie et en Hongrie.

    Différents sujets ont été abordés pendant ce séminaire. Tout d’abord les stratégies et pratiques de mobilité sortante pour les étudiants. L’objectif européen à l’horizon 2020 est que 20% des étudiants aient effectué une mobilité d’au moins 3 mois ou représentant 15 crédits ECTS au cours de leurs études. Cependant au-delà de cet objectif quantitatif, la question de la qualité de la mobilité ne doit pas être sous-estimée. La mobilité implique une sensibilisation des étudiants et une préparation adaptée en tenant compte des obstacles à la fois financiers et culturels. Ces derniers expliquent pour partie une mobilité intra-européenne très majoritaire. La mobilité doit être mieux intégrée aux programmes d’étude et un meilleur dispositif de suivi (y compris pour valoriser les compétences acquises) devrait être mis en place pour fournir des données quantitatives et qualitatives pertinentes.

    La mobilité étudiante ne peut pas être dissociée de celle des doctorants et des personnels. La valeur ajoutée de la mobilité doctorale est unanimement reconnue, y compris en dehors des cotutelles et des codirections. L’insuffisance de données globales a été soulignée, de même qu’au niveau des personnels. Les universités doivent développer des stratégies  pour encourager ces mobilités et il apparaît une corrélation entre les divers types de mobilité : la mobilité du personnel est un gage de mobilité accrue des étudiants et des doctorants.

    L’ensemble des analyses et des propositions de ce séminaire a été présenté le 14 avril à des représentants du MESR, du MAE et de la DREIC.

    117
    membres
    2 millions
    d'étudiants
    3000
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