Libertés académiques : La CPU toujours vigilante
La Conférence des présidents d’université est intervenue à plusieurs reprises au cours des derniers mois pour dénoncer les atteintes répétées aux libertés académiques dans plusieurs régions du monde.
Nous avions en particulier mis en avant les situations de deux collègues turcs ainsi que celle d’une collègue iranienne. Si nous nous réjouissons que Mme. Füsun Üstel, professeure retraitée de l’Université de Galatasaray et M. Tuna Altinel, Maître de Conférences à l’université de Lyon 1, aient été libérés, nous restons attentifs à leur situation et à leur liberté de mouvement. Ils demeurent en effet dans l’impossibilité de quitter la Turquie dans l’attente d’un procès.
Situation plus préoccupante, celle de notre collègue iranienne, Mme. Fariba Adelkhah emprisonnée depuis plusieurs mois à Téhéran et dont nous réclamons à nouveau la libération.
La CPU ne peut se satisfaire de motivations aussi imprécises qu’artificielles mises en avant pour expliquer ces situations. Elle persiste à demander que ces collègues puissent reprendre dans les meilleurs délais leurs activités de recherche et de formation et que cessent les menaces de toutes sortes qui planent sur eux pour asservir leur pensée.
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