Coup de projecteur : à l’université Sorbonne nouvelle, la thèse se raconte en couleurs
Allier l’écriture de la thèse à l’écriture créative : tel est le défi que se sont lancées deux doctorantes talentueuses. A travers une exposition du 23 au 27 mars, l’Université Sorbonne nouvelle met à l’honneur Tiphaine Rivière pour sa bande dessinée « Carnets de thèse » parue aux Editions du Seuil le 19 mars et Pascaline Hamon pour sa peinture au couteau intitulée « Fragments d’un atelier intermittent ».
La recherche peut devenir un tremplin pour une aventure artistique. Le 23 mars, le vernissage de l’exposition sera l’occasion de rencontrer des doctorants romanciers, des dramaturges, des poètes, des peintres et des dessinateurs. Il s’agit de parler de la recherche autrement et de mettre à l’honneur le potentiel créatif des doctorants.
Une bande dessinée pleine d’humour
Tiphaine Rivière s’est servi de sa thèse comme tremplin pour une aventure artistique. Sa bande dessinée « Carnets de thèse » met à l’honneur, avec mordant et humour, les déboires et les émois de Jeanne, jeune doctorante en Lettres.
« A l’époque où je rédigeais ma thèse, je travaillais en parallèle dans un service administratif de l’Université Paris 3. Tous les jours, j’étais au contact de doctorants. Ma bande dessinée est donc la synthèse des problématiques auxquelles est confronté un thésard », indique Tiphaine Rivière. « Ma BD a été très bien accueillie par Paris 3 car elle n’est pas une critique, mais plutôt une satire de l’Université». Quand on l’interroge sur les conseils qu’elle donnerait à un étudiant désirant se lancer dans une thèse, Tiphaine Rivière répond que, selon elle, le plus important est d’avoir un « projet professionnel construit ».
A l’occasion du vernissage du 23 mars, les jeunes auteurs dédicaceront leurs œuvres et des lectures rythmeront la soirée.
Photo : Couverture de « Carnets de thèse » de Tiphaine Rivière