Augmentation du point d’indice 2022. Le discours de Guillaume Gellé au Cneser du 11 octobre 2022
Si elle se réjouit que l’augmentation du point d’indice soit prise en compte, dans le PLF, pour 2023 (et au-delà), France Universités a pris acte hier que concernant l’augmentation du point d’indice, aucune compensation n’a été prévue pour les six mois concernés en 2022, ce qui représente pas moins de 250 millions d’euros, à prélever dans leur fonds de roulement. Cela s’ajoute au surcoût de l’énergie, que nous estimons à plus de 100 millions d’euros, rien que pour 2022.
Le principe de décideur-payeur n’est donc pas appliqué.
Les personnels des universités sont des fonctionnaires de l’État, mais leur établissement ne bénéficie pas des financements permettant les revalorisations qui sont prévues pour eux. Cette situation est unique en France et France Universités, une nouvelle fois, le déplore.
Cependant, on ne peut pas puiser indéfiniment dans les fonds de roulement. Pour rappel, les budgets s’établissent au mois d’octobre. C’est pourquoi, si le gouvernement ne prend pas des mesures pour aider les universités à prendre en charge le coût de l’énergie pour 2023, elles ne seront pas en capacité de boucler leur budget correspondant à l’ensemble des missions que leur a confiées l’État. Or, nous le devons à nos étudiants, à nos chercheurs et enseignants-chercheurs et à l’ensemble de nos personnels.
Sur le même thème