La CPU en deuil avec l’université d’Alep
La Conférence des présidents d’université s’associe au deuil des familles des victimes des deux explosions qui ont frappé mardi l’université d’Alep.
L’ensemble des présidents d’université et directeurs d’établissement d’enseignement supérieur condamnent fermement ces actes, quelle que soit leur origine, qui marquent tristement une nouvelle étape dans le conflit syrien.
Parmi les 82 morts et 160 blessés figuraient un grand nombre d’étudiants en examens et de « déplacés » qui pensaient trouver à l’université un lieu d’asile, dédié à la production du savoir, sa transmission et la construction de l’avenir de leur pays.
Dans tous les pays qui connaissent une transition démocratique, les universités, leurs chercheurs et enseignants, et surtout leurs étudiants constituent le meilleur ferment de l’égalité, de la stabilité et du progrès pour les années à venir. Il est dramatique qu’ils constituent des victimes directes ou collatérales des conflits qui minent leurs pays, tout comme il est inacceptable que la production de la connaissance, sa diffusion auprès des étudiants, et sa libre circulation à l’étranger soient entravées par des pressions de la part de groupes politiques ou religieux.
Les universités et établissements d’enseignement supérieur et de recherche français s’engagent à accompagner la communauté universitaire syrienne, comme ils l’ont fait avec les universités d’Afrique du nord, et d’Haïti, au lendemain des événements qui ont frappé ces pays.
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