Discours

CNESER Mardi 14 juin, le discours de Guillaume Gellé

France Universités : date de publication

    Madame la ministre, Mesdames et Messieurs les membres du Cneser,

    France Universités s’est déjà exprimée pour dire combien elle estime que votre nomination au gouvernement, vous qui étiez précédemment présidente de l’Université Paris-Saclay et présidente de la commission Recherche de France Universités, constitue une très bonne nouvelle pour nos universités, pour la recherche française et son rayonnement, mais aussi pour nos personnels et pour nos étudiants. 

    Nous savons la confiance réciproque qui nous unit et nous ne doutons pas que votre action servira l’ensemble des universités et des établissements d’enseignement supérieur et de recherche. 

    Les défis qui sont devant nous sont importants, à court comme à long terme. Le financement de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, dans un contexte de crise économique dont l’impact sur les conditions de vie des étudiants les plus précaires et sur le budget des universités est grand, est particulièrement crucial. 

    La nécessaire accélération du déploiement de la LPR est un autre point d’alerte.

    Comme vous le savez, nous avons formulé un certain nombre de propositions pour les élections présidentielles et législatives, et nous souhaitons qu’elles puissent être portées. Je pourrais en citer 5, rapidement : 
    – Il est primordial de garantir à chaque étudiant des conditions d’étude satisfaisantes par des aides urgentes et, à moyen terme, une refonte des dispositifs d’action sociale, pour les rendre plus lisibles et plus efficaces. 
    – Il faut engager, dès cette année, une Loi de programmation de l’enseignement supérieur, pendant indispensable de la Loi de programmation de la recherche, avec 1 milliard d’euros supplémentaire par an pendant cinq ans pour l’enseignement supérieur. Parmi les axes possibles : 
    * Le développement de formations nouvelles et la coloration de l’existant pour préparer aux compétences requises par les transitions 
    * L’investissement sur le patrimoine pour faire des universités les vecteurs de la décarbonation et de la performance énergétique 
    – Investir davantage dans la recherche fondamentale sur le long terme et dans les infrastructures de recherche, indispensables aux enjeux d’excellence scientifique et de souveraineté. Je pense aussi à l’enjeu de la science ouverte évoquée par vous, pendant le week-end, Madame la Ministre, avec Mariya Gabriel
    – Ce qui m’amène logiquement à insister sur la nécessité de conforter les universités européennes, dans lesquelles les établissements français se sont beaucoup investis déjà.
    – Enfin, France Universités souhaite rappeler son très fort attachement aux enjeux de l’éducation, en général, sur lesquels les universités ne peuvent être absentes.

    Voilà, Madame la Ministre, quelques-uns des sujets sur lesquels nous sommes prêts à travailler avec vous. Nous sommes à votre disposition.

    Je vous remercie. 

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