Nouveau rapport du GIEC : appel aux universités et à la science
La publication ce lundi 28 février du volume 2 et du résumé pour décideurs du 6e rapport du GIEC intitulé « Changement climatique 2022 : impacts, adaptation et vulnérabilités » confirme l’urgence de la mobilisation des Etats, de l’Europe et du monde. Ce rapport déplore des « dommages déjà irréversibles » sur les espèces disparues ou sur le point de disparaître, notamment en matière d’hydrologie. Le ralentissement de la productivité de l’agriculture depuis 50 ans est inquiétant, tout comme les impacts du changement climatique sur la santé. Le rapport alerte également sur les « crises humanitaires » qui se multiplient (déplacements de populations, conflits, …). Au total, la moitié de l’humanité est « vulnérable » et exposée à la crise climatique.
Mais les auteurs soulignent dans le même temps « des progrès dans la planification et la mise en œuvre de l’adaptation » observés, tout en alertant sur une « mauvaise adaptation dans de nombreux secteurs et régions ».
France universités avait réagi dès la publication du premier volet du rapport en aout dernier afin de mobiliser les universités et leurs forces de recherche pour aider les décideurs à agir, prévenir et anticiper les risques dans une approche systémique et pluridisciplinaire. L’Université a la capacité d’apporter une expertise scientifique rapide en faveur de « l’amélioration des connaissances sur les impacts et les solutions », l’une des « conditions favorables » à l’adaptation, estime le GIEC. Ces orientations ont été défendues lors du congrès du 13 janvier au cours duquel France universités a fait des propositions pour la prochaine élection du président de la République.
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