Brèves de séance du 17 février 2011
La CPU vit… et se recompose au fur et à mesure des élections dans les universités. Les présidents réunis le 17 février ont ainsi en particulier remercié pour son action à la tête de la Conférence Lionel Collet, dont le mandat à l’université Claude Bernard Lyon 1 prendra fin dans quelques jours. Le président Collet a rappelé l’importance de l’assiduité et de la participation des présidents aux travaux de leur Conférence, et a chaleureusement salué et remercié, notamment, ses deux colistiers.
Accord – cadre CPU CEA :
La CPU plénière a validé à l’unanimité le projet d’accord-cadre avec le CEA, dernier des organismes de recherche à passer une convention de la sorte. L’accord, adapté à la forme juridique particulière du CEA (EPIC) définit notamment des bases de collaboration qui prévaudront au sein des équipes mixtes de recherche, et des règles applicables en matière de valorisation.
Bernard Bigot et Louis Vogel signeront cet accord-cadre dans la première quinzaine du mois de mars.
Relations CPU/INSERM :
Une première rencontre du nouveau bureau de la CPU avec le PDG de l’EPST a été l’occasion de rappeler la volonté commune de réfléchir sur les sujets de l’évaluation des unités, du rapprochement avec les universités, notamment via des chaires universités organismes, et de la mise en place de la délégation globale de gestion avec gestion à l’hébergeur. Ces thèmes seront développés lors d’un futur échange de M Syrota avec la CPU plénière.
Moyens 2011 :
Les observations des universités sur leurs dotations et les demandes de précisions techniques ont fait l’objet d’un courrier adressé au Directeur de cabinet de la Ministre. La CPU s’est étonnée de découvrir, dans la notification de leurs moyens aux universités, un gel dont elle n’avait pas été informée et qui, variable selon les établissements sans explication, a pour effet d’annuler les faibles hausses de crédits annoncées. Elle a demandé, par ce même courrier, le dégel des moyens.
Licence :
Sur le plan « réussite en licence » dont la deuxième phase a été annoncée par la Ministre (« PRL2 »), les débats de la CPU plénière ont conduit aux principales conclusions d’étape suivantes :
1- Faire évoluer la licence est une nécessité et une ambition partagée par les présidents d’université. Mais la refonte de l’arrêté Licence n’est pas une priorité, à l’heure actuelle. La priorité doit être avant tout, de conforter la place de la licence et d’améliorer la réussite des étudiants.
2- Les universités sont engagées depuis plusieurs années dans la mise en œuvre de nombreuses initiatives et la création de nouveaux dispositifs. Si la CPU partage plusieurs des objectifs et propositions exprimés dans le projet « PRL2 », majoritairement issus des travaux du comité Licence, elle attend que les établissements aient la possibilité de poursuivre et développer les actions engagées, dans le cadre de leur autonomie et d’une démarche concertée d’évaluation.
3- Enfin, la CPU sera force de propositions à partir des travaux de son colloque annuel qui porte sur le thème « Une Ambition : la Licence! » en abordant 3 défis : la cohérence, la diversité et la réussite.
Formation des maîtres :
La CPU a rappelé 3 demandes issues des travaux qu’elle avait conduits avec les partenaires concernés de la communauté éducative et universitaire :
1- Une vraie formation de master – et donc la nécessité de stages, conditions d’une formation professionnalisante ;
2- Une année de stagiarisation pour les candidats ayant réussi au concours, comprenant une part au moins égale à 1/3 de leur temps hebdomadaire consacré à la formation. Cette formation doit être confiée aux universités et placée sous leur responsabilité ;
3- Une commission MEN – MESR – CPU (avec la CDIUFM – et – le réseau des VPCEVU) autour de l’évaluation de la première année de mise en œuvre de la réforme, en vue d’aboutir à des propositions d’amélioration.
La CPU a prévu, en outre, de constituer un groupe de travail interne en vue d’élaborer une « Doctrine sur la formation des futurs enseignants et des réorganisations à définir, notamment sur la question des IUFM ». Ce groupe de travail devrait examiner en particulier, les questions suivantes :
• Le devenir de la formation des futurs enseignants et des enseignants
• Les relations entre IUFM, UFR et universités non intégratrices
• Les relations avec l’Etat (modèle de financement) et avec les collectivités territoriales (antennes départementales)
Assemblée générale de l’EUA :
Le 14 avril aura lieu à Aarhus (Danemark) l’assemblée générale de l’EUA, au cours de laquelle seront élus 4 membres du board, et le futur président de l’EUA. Les universités françaises s’atatcheront à être présentes ou représentées en nombre dans leur conférence européenne.
La CPU s’agrandit :
L’assemblée plénière de la CPU a approuvé l’adhésion, en qualité de membre associé, de l’Ecole Française d’Extrême Orient, établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel dont la mission est la recherche interdisciplinaire sur les civilisations asiatiques de l’Inde au Japon. L’EFEO devient ainsi le 121ème membre de la CPU.
Sommet mondial des universités :
Les 28, 29 et 30 avril, puis 5, 6 et 7 mai sera organisé le sommet mondial des universités, réunissant dans un premier temps les étudiants, à l’université de Franche Comté, puis les présidents et recteurs, à l’université de Bourgogne. Originaires non seulement des pays du G20, mais au-delà, de 4 continents, les participants élaboreront, à destination des chefs d’Etat et de gouvernement, des recommandations soulignant les missions irremplaçables des universités en matière de création et diffusion des connaissances, et leur contribution à un développement durable de notre société mondialisée de la connaissance.
Valérie Pécresse devrait être présente à cette manifestation dont la CPU est un des principaux organisateurs avec l’appui du PRES Bourgogne-Franche-Comté.
RUE :
La CPU sera à nouveau, en 2011, partenaire des « rencontres universités entreprises » (RUE) organisées par le groupe AEF. Ces rencontres, sur deux jours, les 25 et 26 mai, au CNIT de la Défense, à Paris, rassembleront les principaux acteurs de l’enseignement supérieur, de la recherche, les collectivités territoriales, et plus d’une soixantaine d’entreprises.
La présence des universités sera pour la plupart, comme l’an dernier, assurée au travers de leur PRES. La CPU sera pour sa part présente sur un large espace, avec l’AMUE. Elle tiendra de plus sa séance plénière du jeudi 26 mai au CNIT et participera, au cours des deux journées, aux débats et conférence organisées sur les thématiques communes aux différents partenaires présents.
Le 26 mai après-midi, la CPU consacrera de plus un séminaire au thème de la culture à l’université, dans la suite des 128 propositions remises à la Ministre par le président Emmanuel Ethis.
Soutien aux universitaires tunisiens et égyptiens :
La CPU attachée aux valeurs de liberté de pensée et de démocratie a réaffirmé sa solidarité avec les universités et les universitaires tunisiens et égyptiens. La CPU, liée aux universités tunisiennes et égyptiennes par des accords de coopération nombreux et de longue date confirme, dans cette période de transformation, son soutien aux universités et universitaires tunisiens qui peuvent compter sur son appui pour renforcer encore plus les liens de coopération dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche.