Solidarité avec les étudiants syriens

La Conférence des présidents d’université est toujours très attentive au développement de la situation en Syrie, elle avait notamment manifesté sa grande émotion lors du bombardement de l’université d’Alep. Aujourd’hui, la CPU se montre particulièrement inquiète de la situation des étudiants syriens en France qui ne cesse de se dégrader du fait de l’évolution des événements dans leur pays.

La CPU souhaite attirer l’attention de tous les présidents d’université et directeurs de grands établissements, de façon à ce qu’ils facilitent l’accueil des étudiants syriens pour l’année 2013-2014.

Trois types de situation peuvent aujourd’hui être établis :

1/ Les étudiants syriens présents sur le sol français pour l’année 2012-2013 et inscrits dans les établissements : certains bénéficient de bourses qui continuent à être versées par l’état syrien, d’autres ne bénéficient plus de ces bourses. Ils sont actuellement traités au cas par cas par le MAE.

2/ Les étudiants syriens présents sur le sol français en 2013 et qui seront inscrits dans les établissements pour 2013-2014 : ils peuvent disposer actuellement du statut de réfugié politique mais ne disposeront pas de bourses. Leur situation sera donc particulièrement précaire et ils seront probablement au nombre de 150 en septembre 2013.

3/ Les étudiants syriens présents actuellement en Syrie ou dans les camps de réfugiés en Jordanie ou en Turquie et qui souhaitent venir s’inscrire dans des établissements français pour l’année 2013-2014. Pour l’instant, aucune bourse n’est prévue. Le nombre d’étudiants syriens arrivant chaque année en France avant les événements était d’environ 400.

La CPU fait donc appel aux différentes institutions (MAE, MESR, Campus France, CNOUS, Régions, ou communautés d’agglomérations, voire bourses européennes d’urgence), pour assurer la tradition républicaine d’accueil d’étudiants victimes de ce type de situation.